Les efforts du Canada en matière de commerce équitable en direction de l'Asie

Les efforts du Canada en matière de commerce équitable en direction de l’Asie

Au cours de la dernière décennie, le canadien Circle K a étendu sa présence de Minimarts en Indonésie. Avec d’énormes possibilités d’investissement et de commerce, l’Indonésie a acquis une solide position géopolitique mondiale. Il existe de nombreuses possibilités d’investissement inexploitées en Indonésie, car le pays accélère ses projets d’infrastructure. Le président Joko Widodo a récemment introduit une loi omnibus pour améliorer l’environnement des affaires et des investissements dans le pays.

Avec un produit intérieur brut de 14 000 milliards de dollars canadiens, l’Indonésie est la plus grande économie d’Asie du Sud-Est et le plus grand marché d’exportation du Canada dans la région. En 2019, le Canada a exporté pour 14,5 milliards de dollars de marchandises et importé pour 13,7 milliards de dollars de marchandises en provenance de xhamster. L’Indonésie est également le plus grand marché d’exportation du Canada en Asie du Sud-Est et une destination importante pour les investissements canadiens.

Les investissements canadiens en Indonésie ont été relativement stables, ne dépassant jamais 190 millions de dollars US au cours des dix dernières années. Mais cela ne signifie pas que l’Indonésie n’est pas sur le radar des entreprises canadiennes. Le Canada et l’Indonésie ont encore beaucoup de place pour développer leurs relations commerciales, les exportations indonésiennes vers le Canada représentant en moyenne 0,3 % de leurs exportations totales vers le reste du monde.

Cela signifie que faire des affaires en Indonésie continuera à être plus long et plus fastidieux à court terme que dans les économies plus matures. Il est donc nécessaire de peser les coûts et les avantages de la taille du marché de l’Indonésie par rapport aux plus petits pays de la région.

Courtiser le marché

L’élargissement des possibilités de commerce et d’investissement du Canada dans les économies à croissance rapide de l’Asie du Sud-Est et la diversification de son portefeuille commercial soutiendront sa reprise économique après la pandémie de COVID-19. Consultez la première série de blogues de John Bitzan, Naviguer dans les possibilités et les défis de l’Asie du Sud-Est.

Après que les deux nations aient longtemps flirté avec l’idée d’un accord commercial, le Canada a lancé une consultation sur la question en janvier. Depuis que le Canada a entamé des discussions sur le sujet en janvier dernier, les deux nations flirtent avec l’idée d’un accord commercial. Après la consultation, les questions ont été extraites en février et prédites par les Affaires mondiales pour le printemps. Les représentants commerciaux canadiens ont été préparés pour les négociations. Le gouvernement fédéral aurait reçu l’autorisation d’entamer des pourparlers officiels.

Le 9 janvier 2021, Affaires mondiales Canada a publié une consultation publique sous la forme d’un accord de partenariat économique global (CEPA) sur un éventuel accord de libre-échange (ALE) avec l’Indonésie.

La dernière initiative commerciale en date est une proposition d’accord de partenariat économique global avec l’Indonésie. L’Accord de partenariat économique global (APECG) entre Affaires mondiales Canada et l’Indonésie est la troisième tentative de conclure un accord de libre-échange dans la région. Les deux tentatives précédentes comprenaient des négociations bilatérales de libre-échange avec Singapour et l’ANASE et des discussions sur la faisabilité de l’accord de libre-échange avec le Canada.

L’Indonésie a progressé dans le classement de l’aide canadienne sous Justin Trudeau et ses libéraux. Lorsque Trudeau s’est retiré, elle était numéro deux parmi les bénéficiaires de l’aide canadienne. La rhétorique de l’augmentation du commerce rappelle les années 1990 en Indonésie, lorsque l’image du Canada en tant qu’économie tigrée croissante était enterrée avec les droits de l’homme.

Un effort incessant

Aujourd’hui, le Canada parcourt la planète en essayant de conclure des pactes commerciaux avec des gouvernements qu’il ne devrait pas. Il essaie d’annuler le Partenariat économique global, si vous voulez. Depuis des décennies, le gouvernement canadien parle de resserrer les liens avec les géants de l’Asie du Sud-Est, mais il n’y est jamais parvenu.

Le Canada et l’Indonésie sont signataires d’une poignée d’accords généraux de l’Organisation mondiale du commerce et de pactes commerciaux bilatéraux. L’Indonésie serait intéressée par un pacte de libre-échange bilatéral avec le Canada et un accord plus large impliquant le bloc de l’ASEAN dans des discussions multilatérales. Cette démarche a été explorée pour la première fois en 2017.

Le gouvernement canadien a lancé une consultation publique sur un éventuel accord commercial international avec l’Indonésie. L’Indonésie est le pays le plus sexemodel du monde. Les responsables des Affaires mondiales affirment qu’un partenariat entre le Canada et cette nation d’Asie-Pacifique serait bénéfique pour les importateurs et les exportateurs. La consultation, qui est ouverte à tous les Canadiens, se déroule jusqu’au 23 février.

canada and Indonesia - Invest Islands

Voter ou ne pas voter

Le gouvernement canadien demande au public canadien et aux parties prenantes intéressées de l’aider à définir les priorités du gouvernement canadien pour un éventuel accord de partenariat économique global (APEG) entre le Canada et l’Indonésie. Nous aimerions connaître vos points de vue, votre expérience et vos préférences concernant un éventuel accord de partenariat économique global (APEG) entre le gouvernement du Canada et l’Indonésie au cours de cette consultation publique. Cette consultation vise à recueillir l’opinion du public afin d’aider à définir les intérêts du Canada dans un éventuel accord et à identifier les possibilités d’entente afin de générer une croissance économique et des emplois futurs pour les Canadiens.

Cet événement fait partie de la série des chefs d’entreprise Canada-ANASE 2021, organisée par le Conseil des affaires canadiennes-ANASE (CABC) en partenariat avec le gouvernement canadien. Cette liste d’accords de libre-échange entre les deux pays adjacents, d’autres territoires douaniers et des blocs commerciaux.

Le Canada se retirera des négociations de libre-échange avec la Chine. En raison des relations tendues après que des dirigeants de Huawei ont arrêté et détenu deux Canadiens en représailles apparentes, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne, dans une interview à un journal vendredi. Les commentaires du Premier ministre Justin Trudeau ont donné un ton plus dur à l’égard de la Chine. Ils rejoignent ceux des États-Unis, de l’Australie et d’une partie de l’UE, où les efforts diplomatiques considérables pour apaiser les relations ont échoué.

Une version française de ce Résumé se trouve aux pages v à viii

CANARIE
CANARIE

In the late 1980’s, all industrialized countries, including Canada, were in the midst of a profound shift in their reliance on the porno production, communication, and consumption of information to create jobs, wealth and economic progress, i.e., the evolution of the information based society. It was felt that Canada had not responded to these changes with the same vigour as other advanced nations and with the same spirit that was evident in its past achievements in communications. There were concerns that Canada was being left behind in the world race towards ‘connectivity’ and the ‘knowledge economy’.

The vision then redtube was to connect Canada ‘from sea to sea’ using the new ‘information highway’ to unite and inspire Canadians in a manner similar to the ‘national dream’ of the railway a century before. In light of this situation, Industry Canada began to investigate the feasibility of establishing a national high-speed communications network for use by the Canadian research, development and education communities, and by the Canadian Information Technology (IT) industry. They commissioned a study of the economic, technical and implementation issues involved in sexe creating a new national network. Industry, government, and the academic community expressed a need and an overall enthusiasm for the proposed network. The academic community, in particular, was very vocal about the necessity of such a network to the success of their research and their continued participation in the international community of scholars. They also pointed out the substantial benefits to Canadian education. The IT industry was also very supportive of the concept. Most Canadian companies were not able to afford their own test networks.
They saw the proposed xhamsters network as an excellent vehicle to determine market demand for new products, test new technologies and demonstrate to world markets the success and value of their products.

Building on the enthusiasm for a national network that was revealed by the feasibility study, the Canadian Advanced Network for Research, Industry and Education (CANARIE) was created in 1993 as an industry-led, not-for-profit consortium with xvideos support from Industry Canada and some 120 member companies, universities and organizations in the public and private sectors. CANARIE’s mission was to accelerate Canada’s development and use of advanced Internet technology by facilitating the widespread adoption of faster, more efficient networks and by enabling the next generation of advanced products, applications and services to run on them, thus fostering long-term productivity and improvements to our standard of living. Over the next decade, CANARIE would have a critical role to play in closing the gap between Canada and our international competitors by facilitating and coordinating the broad spectrum of stakeholders that would contribute to, and make use of, the Information Highway and youporn the information revolution.

CANARIE activities would support the upgrade of the existing Research and Development (R&D) and education national backbone network to progressively higher bandwidths and stimulate the development of products, and markets for those products, on the Information Highway. In addition, CANARIE was to help Canada move towards a learning culture and enhance our capacity to acquire new skills and knowledge. In these ways, CANARIE would contribute to the economic and social development of Canada in the 21st Century. Both in terms of its impetus and its implementation, CANARIE has been about Canadians working together to improve connectivity and collaboration. From the beginning, CANARIE took on a strategic role in providing a focus for information highway related activities and a forum for discussion among stakeholders, helping to coordinate Canadian efforts and lever available resources.

At its inception, CANARIE was one of the few organizations in Canada with an interest in networking; this was to change dramatically over the next ten years.
Initially there were two networks; an operational network, CA*net, and a National Test Network (NTN). CA*net was transformed into a commercial operation, from a not-forprofit subsidized network, on April 1, 1997, two years ahead of schedule.

Canadian telecommunications carriers have acknowledged the important role played by CANARIE in accelerating their provision of commercial advanced data communication services.

The NTN was established as a high-speed experimental network for use by the information technology industry for the development and testing of next generation networking technologies, products, applications, software and services. It was to evolve through a number of versions. The NTN became CA*net II in June 1997 with an increase in the network’s speed by a factor of three and an increase in reach to every province
and territory in Canada.

CA*net 3 was the world’s first all optical, broadband network and provided bandwidth capacities ranging up to 30 Gbits/sec, half a million times the capacity of Canada’s research network in 1993. CA*net 4 yielded a total initial network capacity of between four and eight times that of CA*net 3 through a series of point-topoint
optical wavelengths. CA*net 4 embodied the concept of a ‘customer-empowered network’ that places dynamic allocation of network resources in the hands of end users and permits a much greater ability for users to innovate in the development of networkbased
applications.

The value of a high-speed network is dependent on the applications that speed enables.
Where the physical infrastructure provides the power of the network, applications provide the intelligence. CANARIE has been central to Canadian network application development through a comprehensive set of contribution programs that facilitated the country’s innovators in research, learning, business, and health in overcoming barriers to the widespread adoption of advanced networks and applications. The multi-phased advanced applications program has supported hundreds of R&D projects involving literally thousands of individuals and organizations. Small and Medium sized Enterprises (SMEs) receiving support under the program were able to undertake research and development that was too risky or expensive for them to consider otherwise. The interesting work provided by such projects helped to retain highly skilled labour in Canada.

While the primary role of CANARIE has been funding the development of network technology and applications, CANARIE has added value to projects well beyond their monetary contribution. They have assisted in the development of sustainable business models and technical standards; their numerous conferences and workshops have provided a valuable venue for knowledge diffusion, the creation of new partnerships and the development of new communities of interest; and their project management support has enabled many new ventures to develop in-house capabilities that are being applied to other projects and activities.

By building faster networks and smarter applications, the ultimate goal of CANARIE has been to make Canada a richer nation – and CANARIE has been eminently successful in achieving that goal. While economic wealth has been a very important component, ‘richness’ in the CANARIE context means much more – CANARIE has also made valuable contributions to Canadian society and our national identity. CANARIE has continued to make social contributions in areas such as education, research, health care, and culture. CANARIE has been a powerful force in helping to
establish the Canadian identity and connect Canadians to each other and the world. In e-business, e-health, e-learning, and intelligent systems, a major achievement of the program has been the promotion and facilitation of collaboration among organizations and individuals in creating network applications. Since the establishment of CANARIE in 1993, Canada’s IT environment has undergone a significant evolution. With the successes of CANARIE and major advances in private sector national networks, Canada no longer lags in the development of its communications infrastructure – the primary reason for CANARIE’s creation. Indeed, Canada is now one of the most wired nations in the world with the lowest Internet access costs among G7 countries.

However, the development of high-speed networking is far from over; the race continues and Canada will need to work hard to maintain its position. The objectives of CANARIE
continue to be relevant, especially given the goals and targets outlined in ‘Canada’s Innovation Strategy’. The target of moving from 15th to 5th in international rankings of R&D performance will require the infrastructure and applications development that CANARIE has initiated and supported.
Canadian stakeholders contacted during the most recent evaluation of CANARIE indicated that federal support of advanced network applications and content Hickling·Arthurs·Low iv Executive Summary development (e-business, e-learning, e-health, and intelligent systems) should continue.

The lessons of the past 15 years may provide some guidance in determining the best strategy forward for those next charged with the task of leading Canada’s advanced networking efforts.
Over the past decade, CANARIE has shown that it has the knowledge, experience, and credibility to continue in its role of facilitating Canadian advanced networks. The new government has highlighted in the recent Speech from the Throne the importance it attaches to information and communications technologies as drivers of innovation and productivity. CANARIE has, since its creation, demonstrated its value in pushing the
frontiers of these technologies and can be a true asset to the government’s intent to enhance Canada’s capabilities in this crucial area.

Vers la fin des années 80, tous les pays industrialisés, dont le Canada, ont été confrontés à une véritable révolution dans la manière dont on produisait, communiquait et exploitait l’information pour créer des emplois, multiplier les avoirs et faire prospérer l’économie
nationale – ce qu’on a par la suite appelé l’avènement de la société de l’information. L’impression à ce moment était que le Canada n’avait pas réagi au phénomène avec la même énergie que les autres nations industrialisées, ni avec l’enthousiasme qui transpirait de ses réalisations passées dans le domaine des télécommunications. On craignait que le Canada finisse en queue du peloton dans la course mondiale vers la
« connectivité » et l’« économie du savoir ». Est alors née l’idée de connecter le pays « d’un océan à l’autre » en utilisant la nouvelle « autoroute de l’information » pour unir et motiver les Canadiens, un peu comme l’avait fait le « rêve national » du chemin de fer un siècle auparavant.

L’industrie des TI

L’industrie des TI
L’industrie des TI

Face à cette situation, Industrie Canada a envisagé la création d’un réseau de communication national à haute vitesse que l’on mettrait à la disposition des secteurs de la recherche, du développement et de l’éducation ainsi que de l’industrie canadienne des technologies de l’information (TI).

Le Ministère a commandé une étude sur les problèmes économiques, techniques et pratiques que pourrait soulever l’implantation d’un tel réseau. Le projet a enflammé l’industrie, les administrations publiques et le milieu universitaire qui estimaient avoir besoin d’un réseau de ce genre. Les universités surtout ont clairement indiqué que la réussite de leurs recherches et leur participation au mouvement universitaire international en dépendaient. Elle ont souligné les retombées appréciables qu’un tel réseau aurait sur l’éducation au Canada.

L’industrie des TI
appuyait elle aussi vigoureusement le projet. En effet, peu d’entreprises canadiennes avaient les reins assez solides pour se doter d’un réseau expérimental bien à elles. Pour la majorité, le réseau à l’étude constituait un excellent moyen pour évaluer la demande de nouveaux produits, mettre de nouvelles technologies à l’essai et illustrer l’utilité et la
valeur de leurs produits au reste du monde. Dans l’enthousiasme que l’idée d’un réseau national avait suscité lors de l’étude de faisabilité, un consortium sans but lucratif piloté par l’industrie a vu le jour en 1993,
avec l’aide financière d’Industrie Canada et d’environ 120 entreprises, universités et Hickling·Arthurs·Low vi Résumé organismes des secteurs public et privé qui en étaient membres.

Le Réseau canadien pour l’avancement de la recherche, de l’industrie et de l’enseignement ou CANARIE (pour Canadian Advanced Network for Research, Industry and Education) était né. Le nouvel organisme avait pour mission d’intensifier le développement et l’exploitation des technologies de l’Internet évolué au Canada en favorisant l’introduction générale de réseaux plus rapides et plus efficaces ainsi qu’en facilitant l’exploitation des produits, des applications et des services de pointe de la prochaine génération sur ces réseaux, dans l’espoir qu’il en résulterait une productivité à long terme et un relèvement du niveau de vie. La décennie suivante, CANARIE jouera un rôle déterminant dans les efforts déployés par le Canada pour rattraper les pays qui lui livraient concurrence en orchestrant et facilitant le travail de maints intervenants qui concourront au développement et à l’exploitation de l’autoroute de l’information, de même qu’à la révolution de l’information. Par ses activités, CANARIE conduira à une meilleure infrastructure du réseau national de la recherche et développement (R-D) et de l’éducation, qui utilisera une largeur de bande de plus en plus élevée et alimentera la création de produits et de marchés pour ces produits via l’autoroute de l’information. CANARIE aidera de surcroît le Canada à se doter d’une culture du savoir et sa population à acquérir plus aisément de nouvelles compétences et connaissances. C’est ainsi que CANARIE concourra au développement économique et social du Canada au XXIe
siècle.

Derrière le dynamisme et la démarche de CANARIE se cachent des Canadiens déterminés
à œuvrer de concert pour faire progresser la connectivité et la collaboration. CANARIE s’est donné d’emblée un rôle stratégique en se voulant à la fois plaque tournante pour
les activités associées à l’autoroute de l’information et tribune pour les intervenants. II a aidé les Canadiens à coordonner leurs efforts et à rassembler les ressources disponibles.

À sa fondation, CANARIE figurait parmi les rares organismes à s’intéresser à la réseautique; la situation devait changer de manière radicale au cours des dix années suivantes.
Au départ, le Canada disposait de deux réseaux : un opérationnel (CA*net) et un expérimental (le Réseau d’essai national ou REN). Le 1er avril 1997, soit deux ans avant la date prévue, CA*net abandonnait sa défroque de réseau sans but lucratif subventionné par l’État pour devenir un réseau exploité commercialement. Les sociétés de
télécommunication canadiennes ont reconnu le rôle majeur que CANARIE a joué dans un déploiement accéléré des services commerciaux de pointe pour la transmission de
données.

Le REN avait été conçu pour servir de réseau expérimental à haute vitesse à l’industrie des technologies de l’information et l’aider à élaborer puis à tester les technologies, les produits, les applications, les logiciels et les services en réseautique de la prochaine génération.

Ce réseau allait changer plusieurs fois au cours de son histoire. En juin 1997, le REN devenait CA*net II et voyait son débit tripler alors que sa couverture s’élargissait
à l’ensemble des provinces et des territoires canadiens. Par la suite, CA*net 3 devenait le premier réseau à large bande entièrement optique au monde, avec un débit atteignant
jusqu’à 30 Gbits /seconde, soit un demi-million de fois plus élevé que celui de son
prédécesseur, en 1993. À présent, la capacité de CA*net 4 se situe entre quatre et huit fois celle de CA*net 3 grâce à une série de routes optiques point à point. CA*net 4 Hickling·Arthurs·Low Résumé vii
concrétise le concept du « réseau habilité par l’utilisateur » en vertu duquel l’utilisateur en bout de ligne affecte de manière dynamique les ressources du réseau, ce qui lui donne par la même occasion beaucoup plus de latitude pour inventer des applications novatrices exploitables sur réseau.

CANARIE

L’utilité d’un réseau à haute vitesse dépend des applications dont son débit permet l’exploitation. Si l’infrastructure physique est la source de la puissance du réseau, les applications en constituent l’intelligence. CANARIE est demeuré au cœur du développement des applications pour réseau au Canada en mettant sur pied un jeu complet de programmes de financement qui ont aidé les innovateurs du pays dans les secteurs de la recherche, de l’apprentissage, des affaires et de la santé à abattre
les obstacles à une vaste adoption des réseaux et des applications de pointe. Au fil de ses diverses phases, son Programme des applications de pointe a soutenu des centaines de projets de R-D auxquels ont concouru littéralement des milliers de personnes et d’organismes.

Les PME bénéficiant d’une aide financière dans le cadre de ce programme ont pu s’engager dans des travaux de recherche et de développement qu’elles n’auraient pu envisager autrement, en raison de leurs risques ou de leur coût. L’intérêt suscité par le travail effectué dans le cadre de ces projets a fait en sorte que la main-d’œuvre très compétente demeure au pays.

Quoique son rôle primordial consiste à financer l’élaboration de technologies et d’applications destinées aux réseaux, CANARIE a apporté beaucoup aux projets et de diverses manières. En effet, l’organisme a facilité l’élaboration de modèles commerciaux durables et de normes techniques; il a organisé une multitude de colloques et d’ateliers
qui ont concouru à la diffusion du savoir, à la genèse de partenariats et à la naissance de communautés d’intérêt; enfin, en encadrant les projets au niveau de la gestion, il a permis à maintes jeunes entreprises d’acquérir des capacités qu’elles appliquent désormais à d’autres projets ou activités.

En bâtissant des réseaux plus rapides et des applications plus évoluées, CANARIE cherchait à faire du Canada une nation plus prospère – et il a réussi au-delà de tous les espoirs. Si la prospérité de l’économie revêt une grande importance, le terme « prospère » dans ce contexte implique davantage, car CANARIE a beaucoup apporté à
la société canadienne et à l’identité nationale.

CANARIE a poursuivi ses contributions à la société dans divers domaines tels l’éducation,
la recherche, la santé et la culture. L’organisme s’est avéré un outil puissant, aidant le Canada à trouver son identité et les Canadiens à se rejoindre et à se connecter au reste de la planète. Dans les volets « affaires électroniques », « cybersanté », « cyberapprentissage » et « systèmes intelligents » de son programme, l’une de ses plus grandes réalisations a sans nul doute été de promouvoir et de faciliter la collaboration entre les organismes et les particuliers afin de les amener à créer des applications pour
réseau.

Depuis la fondation de CANARIE en 1993, le monde canadien des TI a considérablement changé. Avec les succès de CANARIE et les avances majeures qu’on connues les réseaux nationaux du secteur privé, le Canada ne tire désormais plus de l’arrière au niveau de l’infrastructure des télécommunications – la raison principale pour laquelle CANARIE
Hickling·Arthurs·Low viii Résumé avait vu le jour.

À dire vrai, le Canada est maintenant l’une des nations les mieux branchées au monde, et il en coûte moins cher que partout ailleurs dans les pays du G7 pour accéder à Internet.
Les réseaux à haute vitesse n’ont toutefois pas fini d’évoluer, loin de là. La course se poursuit et le Canada devra travailler dur pour garder sa place. Les objectifs de CANARIE demeurent pertinents, surtout dans le contexte des buts et des objectifs énoncés dans la Stratégie canadienne de l’innovation. Pour passer du 15e au 5e rang au niveau du rendement de la R-D dans le monde, notre pays aura besoin de l’infrastructure et des
applications dont CANARIE a lancé et soutenu le développement.
Les intervenants canadiens interrogés lors de la plus récente évaluation de CANARIE estiment que l’État devrait continuer de financer le développement d’applications et de contenu pour les réseaux de pointe (affaires électroniques, cyberapprentissage, cybersanté et systèmes intelligents).

Les leçons tirées des quinze dernières années
pourraient nous aider à échafauder la stratégie qui aidera le mieux ceux qui prendront la relève et piloteront le Canada dans ses efforts pour faire progresser la réseautique. Au cours de la dernière décennie, CANARIE a prouvé qu’il possédait les connaissances,
l’expérience et la crédibilité voulues pour persévérer dans sa tâche, c’est-à-dire favoriser l’essor des réseaux de pointe au Canada. Dans son discours du Trône le plus récent, le gouvernement canadien mettait en relief l’importance des technologies de l’information et des communications comme moteur de l’innovation et de la productivité. Depuis sa fondation, CANARIE a démontré son utilité en repoussant les frontières de ces technologies et est devenu un véritable atout qui aidera l’État à arriver à ses fins en renforçant les capacités du pays dans ce domaine capital.